C’est un beau jour d’été sans vent sans pluie sans rien
Rien que les cigales en tant qu’adoratrices
Divines d’Amon-Rê aux chants si aériens
De nos repas festifs discrètes spectatrices
Sur la table en chêne jambon corse et melon
Apportent la note d’insouciance légère
C’est alors que toujours mouches plus que frelons
Viennent gâter l’instant d’extase passagère
On voudrait les tuer et les pulvériser
Pour trouver à nouveau l’onirique utopie
Que leur vol agaçant osa ici briser
Quand nous touchons la grâce nous voyons arriver
Ces voisins chicaneurs portant photocopies
Mouches des tribunaux qu’on ne peut esquiver
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