Le roi au bas du trône a perdu sa couronne
Sans prêtre est la cité sans maître est la maison
Et le temple agité tremble sur ses colonnes
Le pays vit soumis aux hommes sans raison
Le fruit pourrit sur l’arbre et le tocsin résonne
Les eaux vont dans les champs bien avant la saison
Le ciel est envahi d’un voile épais et sombre
Les sujets dans les rues errent abandonnés
On entend la rumeur des insubordonnés
Pillant violant tuant ne laissant que décombres
Le pays tout entier succombe sous le nombre
Et l’ami de jadis se trouve soupçonné
Par l’appétit du gain l’ordre est désarçonné
Car depuis trop longtemps nous vivons dans son ombre
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