José sur son rocher contemple le maquis
Arbousiers cistes blancs chênes et fougères
C’est un temple secret que son parfum suggère
Monde rétif souvent soumis jamais conquis
José s’emplit l’esprit de ce tableau exquis
Car l’humaine conquête est toujours passagère
D’ici ont disparu paysans et bergères
N’en subsiste à présent que photos et croquis
Champs de blés châtaigniers vignes et oliviers
Ont été engloutis par la saignée des guerres
Le village n’est plus ce bouillonnant vivier
Quelques fragments épars dans l’esprit de José
Survivent quelquefois En l’honneur de naguère
Morose il lève alors son verre de rosé
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