mercredi 4 septembre 2013

Sonnets. Pèlerinage

Qui donc n’a cheminé en quête du passé
Pèlerin d’un été marchant sans coquillage
Sans songer que des Huns y avaient fait pillage
Tout y est transformé chamboulé fracassé

Car les hordes du temps les jours y ont lancé
Et les mois et les ans pires que les Vandales
Qu’y peut un malheureux pèlerin en sandales
Le pieux lieu d’un baiser s’y retrouve offensé

Tous les prés sont bâtis et les vieux mas rasés
La colline est semée de maisons trop semblables
Et les bords du ruisseau se trouvent déboisés

Un gros cube en ciment chasse la ruine aimable
Nous voici étrangers voyageurs déphasés
Ce bâti a détruit nos beaux châteaux de sable




Vestiges du passé © Mapomme

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