Quand je bois du thé de Ceylan
Avec des gestes empruntés et lents
Dans l’ombre de la véranda
Face au vénérable jacaranda
Quand je lève la porcelaine
De ma tasse fleurie à moitié pleine
J’entends hurler la vie sauvage
Si loin de vos pacifiques rivages
Quand j’avale cette mixture
Sans risquer de prendre une autre biture
Je pense alors à Miranda
J’ai depuis lors fait mon beurre en chemin
Sans souci pour mes lendemains
Mais mon ceylan est un amer breuvage
Jacaranda ©
Mapomme
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