Depuis cinq cent mille ans et les pithécanthropes
De lente évolution en irrésolutions
Les dévots en quête de vaine absolution
Ont prié le soleil en humains héliotropes
Quittant leurs oripeaux pour des tenues plus probes
Drapant leur peau d’un lin de dissimulation
Ils renient l’animal né des copulations
L’animal sommeillant sous la toge et la robe
Sous mon vernis mondain d’ex Homo Erectus
Me perdant en Java comme nombre de mâles
J’adresse aux femelles mon plus charmant rictus
Nous tissons des habits camouflant les corps nus
Afin de dévoiler notre essence animale
Et pour imaginer le dessous sans dessus
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