Les quêteurs d’infime guettent le moindre signe
En vain le plus souvent car rien de motivant
Ne survient pour nourrir leur espoir captivant
Cependant les guetteurs jamais ne se résignent
Dans l’étoile filante ou dans le chant d’un cygne
Dans le trèfle du pré ou l’orage arrivant
Ils scrutent le signe ce jour et les suivants
Qui s’en viendra chasser leur éternelle guigne
À trop attendre un train qui nullement n’arrive
Ces voyageurs figés demeurant sur le quai
D’autres alternatives plus modestes se privent
Si nous devions quérir le meilleur des tickets
Pour l’incertain festin sur l’onirique rive
Toujours nous resterions bannis d’autres banquets
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