J’ai toujours jalousé la mue de la Nature
Après la pluie les froids les arbres décharnés
Un beau soleil suffit pour enfin discerner
Les plus fervents serments des floraisons futures
Des fleurs et des feuilles rehaussent les ramures
A jurer que l’hiver n’a jamais existé
Qu’un délire a conçu les frimas attristés
Où alors nous lisions de funestes augures
De beaux après-midi ont habillé les arbres
Déjà l’herbe jaunie aussitôt reverdit
L’azur vierge effaçant les horizons de marbre
Pourquoi ne pouvons-nous sur les champs de l’absence
Verser l’eau de nos pleurs et qu’espoir interdit
Le soleil de nos cœurs aide à la renaissance
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