vendredi 6 septembre 2013

Sonnets. Il Rinascimento

J’ai toujours jalousé la mue de la Nature
Après la pluie les froids les arbres décharnés
Un beau soleil suffit pour enfin discerner
Les plus fervents serments des floraisons futures

Des fleurs et des feuilles rehaussent les ramures
A jurer que l’hiver n’a jamais existé
Qu’un délire a conçu les frimas attristés
Où alors nous lisions de funestes augures

De beaux après-midi ont habillé les arbres
Déjà l’herbe jaunie aussitôt reverdit 
L’azur vierge effaçant les horizons de marbre

Pourquoi ne pouvons-nous sur les champs de l’absence
Verser l’eau de nos pleurs et qu’espoir interdit 
Le soleil de nos cœurs aide à la renaissance



Il Rinascimentu © Mapomme 

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