Les livres nous offrent la divine illusion
De l’éphémère éternité
Pouvoir franchir un siècle est chose rarissime
Combien de papyrus combien de parchemins
Et combien de grandes pensées
N’ont connu aucun lendemain
Nos esprits sont nourris de l’idée insensée
Voulant que les phrases sortant du lot commun
Soient à tout jamais encensées
L’inscription des marbres romains
Par les pillards du temps a été dispersée
Le temps manie la dérision
S’il nous fait la faveur de nous voir édités
Perfide il gomme nos maximes
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