Bien souvent on me parle
et je reste muet,
Malgré que j’aie
perçu un indistinct murmure :
Qui peut dire en quel monde alors j’évoluais ?
Revenir au réel me
semble une torture.
Car la chimère est douce à l’éperdu rêveur.
Quel châtiment paraît de quitter mes
contrées,
Quand ici des tyrans
se prétendent
sauveurs,
Dont la
folie se voit chaque jours démontrée.
Ils jonglent sans arrêt, taquinant
guerre et paix,
Le sourire, l’insulte et un brin d’ironie ;
Notre monde navigue, en
un brouillard épais,
Alors qu’au bord du gouffre, il est est
agonie.
Laissez-moi rechercher, dans les forêts
d’ailleurs,
Quelque songe enchanteur qui naît et s’évapore ;
Je suis l’attrape-rêve,
le chasseur rimailleur,
S’enivrant du parfum de musc et d’hellébore.
Dans la jungle du songe,
équipé d’un filet,
Je poursuis sans faillir l’aérienne utopie,
Guérissant du fardeau
d’un tangible
si laid :
À
l’abri d’un bosquet, sa naissance j’épie.
vendredi 8 novembre 2024
Élégies. Traquer sans fin les rêves
Traquer sans fin les rêves © Mapomme
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