Il est de sombres jours où, à moitié défunt,
Chancelle ce monde, quasiment cacochyme ;
Épuisé, on parvient si proche des confins,
Quand s’ouvre, à quelques pas, un ténébreux abîme.
Une brume s’exhale, issue des profondeurs,
Et s’en vient avaler les parois des falaises ;
S’insinuant partout, à l’instar d’un rôdeur,
Elle semble un danger qui sur toute vie pèse.
Ce gouffre s’ouvre-t-il vers l’absolu néant,
Au-delà du brouillard qui nous le dissimule ?
S’y cache-t-il l’horreur d’un abîme béant
Vers lequel nous marchons comme des somnambules ?
Rien n’est plus effrayant que de ne pas savoir,
Car on imagine les pires hypothèses,
Quand tout semble crédible et qu’on ne peut pourvoir
Au danger qui rôde, créant un grand malaise.
Ces nues, dans la vallée, masquent tous les périls
Qui menacent nos vies quand grondent la tornade
Et, du gouffre profond, vient l’écho puéril
Clamant qu’un tyran veut le chaos par toquade.
Chancelle ce monde, quasiment cacochyme ;
Épuisé, on parvient si proche des confins,
Quand s’ouvre, à quelques pas, un ténébreux abîme.
Une brume s’exhale, issue des profondeurs,
Et s’en vient avaler les parois des falaises ;
S’insinuant partout, à l’instar d’un rôdeur,
Elle semble un danger qui sur toute vie pèse.
Ce gouffre s’ouvre-t-il vers l’absolu néant,
Au-delà du brouillard qui nous le dissimule ?
S’y cache-t-il l’horreur d’un abîme béant
Vers lequel nous marchons comme des somnambules ?
Rien n’est plus effrayant que de ne pas savoir,
Car on imagine les pires hypothèses,
Quand tout semble crédible et qu’on ne peut pourvoir
Au danger qui rôde, créant un grand malaise.
Ces nues, dans la vallée, masquent tous les périls
Qui menacent nos vies quand grondent la tornade
Et, du gouffre profond, vient l’écho puéril
Clamant qu’un tyran veut le chaos par toquade.
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