En la voyant chanter, danser et nous
sourire,
Jeune, je
lui voyais un
sublime destin ;
Or d’une époque sombre elle parvint à proscrire
Les maux les plus
cruels, à tout
jamais éteints.
Enfant, je me
berçais de
l’illusion crédule
Que le chemin de tous
était fait de velours ;
Je ne frémissais pas au
tic-tac des pendules,
Qui résonnait pourtant d’un glas funèbre et
lourd.
Je n’imaginais pas la cruauté du monde,
N’ayant jamais connu que douceur et confort :
C’est l’abîme
effrayant dont
jamais nulle sonde
N’a pu toucher le fond,
un gouffre en plein essor.
Quel mal vient dévorer, tel un félin féroce,
La bonté inhérente à de jeunes esprits ?
Quel plaisir trouvera l’ensauvagé qui rosse,
Jouissant du plaisir des larmes et des cris ?
La vie des victimes jamais ne se
résume
À
ce temps douloureux qu’on
ne peut effacer ;
L’art soulage au présent, quand
la scène s’allume,
Des tourments infligés
dans un lointain passé.
jeudi 7 novembre 2024
Élégies. Jouissons du présent
Hors des feux de la scène © Mapomme
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