J’ai suivi le sentier que les chèvres empruntent,
Parsemé de cailloux rendant risqué l’appui ;
Pour passer ce tapis de gravillons sans crainte,
Le temps permet d’être de ses pièges instruit.
Dorénavant je sais où sont les chausse-trappes,
Et où l’on peut poser le pied sans nul danger ;
Or, il ne s’agit point d’user de la varappe,
Mais d’un sentier ardu qui a très peu changé.
Le parfum du maquis semble une madeleine,
Qui m'évoque autrefois par le seul odorat ;
J’ai tant couru ici, jusqu’à en perdre haleine,
Que ce chemin étroit se nimbe d’une aura.
Quand décroît la chaleur après les dix-sept heures,
On peut se balader sur ce fameux sentier,
Entre l’herbe séchée, non loin de ma demeure,
Où poussent quelquefois de rares églantiers.
On revient aveuglé après une heure entière,
Suant tel un berger parti dès le matin,
De retour au couchant, avec la joie altière
De voir à peu de pas son objectif atteint.
mardi 24 septembre 2024
Balades. Le sentier rocailleux
Le sentier rocailleux © Mapomme
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