La mode était passée et semblait révolue.
Soudain,
tout a changé, sous un sort mystérieux :
La
sociabilité s’est trouvée dissolue,
Sous
l’effet d’appétits devenus impérieux.
L’humain
civilisé redevint un sauvage,
Depuis
bien des années, traînant au fond de lui ;
Autrefois,
en tous lieux, il fit bien des ravages,
Et ce
démon dormait, sans jamais l’avoir fui.
Le
barbare est en nous, depuis des millénaires,
Et
nul écrit sacré n’a pu l’en déloger !
Plus
on se voudrait saint, plus on est sanguinaire,
Et à
ce fait certain, on ne peut déroger.
On
veut le bien d’autrui, sans même avoir conscience
D’en
revenir aux temps qu’on supposait défunts !
Des
tyrans se font jour, bernant notre patience,
Chapardant
un pays pour assouvir leur faim.
Rien
n’est vraiment acquis, encor moins la quiétude,
Car
le monde évolue quelquefois vers le Mal,
Quand
l’assurée bonté tombe en désuétude,
Que
l’humain redevient un farouche animal.
vendredi 13 septembre 2024
Élégies. Prendre le bien des autres
Prendre le bien des autres © Mapomme
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