Tout l’or des champs de blé s’est enfui de Florence,
Et le plaisir des yeux est parti avec lui.
Le cœur éteint du peintre a perdu sa lumière,
Car il battait plus fort lorsqu’elle paraissait ;
Comme après la douzième, a sonné la première :
Heure, ton morne glas, tout espoir effaçait.
Rosace, tu semblais une rose trémière
Que tenait son soleil, la San Par qui passait,
Florentine Aphrodite à la blonde crinière ;
Ce chef-d’œuvre vivant jamais ne le lassait.
Depuis quand avait-on, le droit de disparaître,
À peine à vingt-trois ans, pour l’éternel sommeil,
Quand le Printemps venait sur son tableau de naître ?
Depuis quand tenait-on sous terre le Soleil
L’empêchant d’éclairer d’éclats d’or les fenêtres ?
Aube, ton jour frémit, aujourd’hui sans pareil.
Comment voler sans elle et nourrir l’espérance,
Puisque ses cheveux d'or seront baignés de nuit ?
Puisque ses cheveux d'or seront baignés de nuit ?
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