Aux portes des cités, dormaient les sentinelles,
Et les démons pouvaient porter la destruction.
Si dure trop la paix, faiblit la vigilance
Et les fauves, dès lors, vont tout anéantir ;
La horde avançait mue par la malévolence,
Du sang versé n’ayant pas un seul repentir.
Leur féroce appétit, sous couvert de vengeance,
À nul scrupule humain ne voulait consentir ;
Déchiqueter les chairs, tuer avec violence
S’affirmaient grandissants, sans jamais ralentir.
Les guetteurs des cités, trompés par l’accalmie,
À l’ombre roupillaient, ignorant le danger
De la meute avançant vers la ville endormie.
Silencieux, le péril demeurait inchangé,
Mais la haine croissait, remâchée, affermie,
Rendant l’homme inhumain, à son cœur étranger.
Toujours nous découvrons la violence éternelle
Qui nous laisse, à nouveau, dans la stupéfaction.
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