Le buste demi-nu, elle se sentait bien,
Sans l’oppressant corset marquant sa servitude.
Ah ! si telle une gueuse, allant sans rien dessous
La robe bon marché, elle cheminait libre,
Sentant l’air caresser ses jambes tout son saoul,
Comme un Romain nageant dans l’eau pure du Tibre !
Le corps est en accord, de tout péché absout,
Comme un ancien violon sous un noble archet vibre ;
Sans nul cérémonial, dans la robe à deux sous,
L’esprit se trouve alors en parfait équilibre.
Si quelqu’un, à l’instant, entrait sans prévenir,
Sans doute, on la prendrait pour une débauchée,
Ne sachant même plus ses pulsions contenir.
On oublierait qu’ainsi contrainte et harnachée,
De haineuses pensées l’induiraient à honnir
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