Ah ! si ce bel été pouvait s’éterniser,
Et qu’on puisse rester le jour sur la terrasse !
Hélas ! tous ces beaux fruits de soleils imprégnés
Veulent quatre saisons et des journées frileuses,
Pour déguster enfin, de lumière baignés,
Figues, abricots et pêches miraculeuses.
À l’abri sous la treille qui vient nous épargner
Les feux ardents du jour, belle ombre généreuse,
On retrouve l’éden, que l’homme a regagné,
Après avoir vécu tant d’ères miséreuses.
Le gamin s’est baigné et il sèche, tout nu ;
Ignorant la pudeur, comme Adam, premier homme ;
Il mange du raisin à l’été revenu.
Mieux vaut ce raisin blanc que de croquer la pomme,
Le savoir apportant des soucis inconnus,
Dont la honte découle et sans fin nous assomme.
La robe, en plein été, fait presqu’agoniser
Sa mère, auprès de lui, que la chaleur harasse.
Sa mère, auprès de lui, que la chaleur harasse.
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