Titre inspiré de Marcel Proust
Parfois pour se trouver il faudra s’égarer
Au milieu du maquis aux rochers bigarrés.
La ville désertée je partis en campagne
Dans la brume octobrale almée des châtaigniers ;
Près des bogues au sol dans le vent des montagnes
Je traquais un trésor désormais dédaigné.
La châtaigne grillée revigorante éloigne
La tyrannie du spleen dont j’étais imprégné ;
Madeleine agreste la mémoire elle soigne
Exilant ce despote ayant par trop régné.
Il n’est pas de plaisirs s’avérant sans épine
Et les bogues les font sans exception payer ;
Je me livrais ainsi à la fausse rapine
Puisque les sangliers n’ont jamais monnayé
Leurs nocturnes repas accomplis en sourdine :
D’un marron chaud renaît l’enfant émerveillé.
C’est en changeant de voie que ma vie effarée
Retrouva son chemin au futur préparée.
Retrouva son chemin au futur préparée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire