Le dieu Éole offrit une outre
recevant
Des vents pour s’en servir quand règne une accalmie.
De partout les idiots préfèrent plus que mieux
Et, croyant agir bien, gaspillent leurs ressources !
Au-delà du surcroît, supposé ingénieux,
Aucun regret futur du malheur ne rembourse.
De stupides marins, de la faveur d’un dieu
Font un grand désastre sans possible rescousse ;
D’Éole
ils ouvrent l’outre, et cet oubli odieux,
Quand Ithaque est en vue, hors de vue les repousse.
Il n’est besoin d’un dieu pour que naisse un tourment :
L’homme sait se livrer lui-même à l’hébétude,
En faisant son malheur, croyant qu’Ulysse ment.
Certe, il a mille tours dans son sac, d’habitude :
La méfiance conduit à leur éloignement
D’une île où ils auraient retrouvé la quiétude.
De son but éloigné, sa vie livrée aux vents,
La sottise il craindra, bien plus que l’infamie !
vendredi 4 octobre 2024
L'odyssée des passions. Ma vie livrée aux vents
Ma vie livrée aux vents @ Mapomme
Avec l'aide de Pellegrino Tibaldi
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