On se lance parfois dans de rudes combats,
Sans vraiment s’assurer des chances de victoire.
Ainsi, quittant enfin, au terme de dix ans,
Le rivage de Troie, pour retrouver son île,
L’homme aux mille desseins, du retour se grisant,
Ignorait qu’un grand dieu s’y montrerait hostile.
Sirènes et tritons, assis sur les brisants,
Caustiques contemplaient l’énergie inutile
D’un vaisseau affrontant les flots terrorisants,
Sans espoir, en dépit d’un capitaine habile.
De contraires courants, commandés par un dieu,
Le menaient loin d’Ithaque où guettait sa famille ;
Tous avaient tant rêvé de ce retour radieux
Et des joies qui naîtraient en voyant la flottille !
Ils dérivaient menés par des vents insidieux,
Hirsutes, fatigués et vêtus de guenilles.
Il faut souvent lutter, le moral au plus bas,
Contre un puissant courant qui veut dicter l’histoire.
mardi 8 octobre 2024
L'odyssée des passions. Braver des flots hostiles
Braver les flots hostiles © Mapomme
Avec l'aide de Philippe Druillet
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