En ces lieux dominant les rumeurs de la ville,
Elle avait dû confier
tous ses secrets aux vents ;
Ils les avaient portés
loin des humains serviles,
Vers l’abysse mutique,
en la mer du levant.
J’aurais aimé savoir quel éprouvant mystère
Torturait son âme et
voilait son regard ;
Il est tant d’embarras
qui poussent à se taire
Et à qui les confier, car les gens sont
languards ?
De l’insondable puits, dont l’onde semble
obscure,
Jamais la Vérité n’avait pu émerger ;
Des silences abscons quelque gêne procurent,
Nous chassant à jamais du primordial verger.
On aimerait trouver la clé de ce mal-être,
Pour chasser tous les maux opprimant cet esprit ;
Est-ce qu’un spleen
cruel s’en est rendu le maître
Qu’il faudrait renverser et chasser à tout
prix ?
Mais de nos vains égards
se rit l’affreux silence
Car les
printemps naissants montreront
trop d’ardeur
;
L’inopportun élan pesait dans la balance,
Et notre perception manquait de profondeur.
samedi 26 octobre 2024
Élégies. Secrets confiés aux vents
Secrets confiés aux vents © Mapomme
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