Qui sait ce qui se cache au cœur des vieilles pierres ?
Quels ténébreux secrets dans le mutisme enfouis ?
Pour peu que l’on y pense on en tremble d’avance
Tant les couloirs obscurs ont connu de tourments
D’anormales fureurs d’odieuses connivences
De futiles complots d’un ancêtre dément !
Les vieux murs des maisons étouffèrent l’offense
Faite à ceux qui voulaient agir différemment
S’unir selon leur cœur ; la flamme sans défense
Étouffée n’aura pu resplendir ardemment.
Certains murs ont vu même infliger des blessures
Et le sol maculé par des tâches de sang ;
Leur épaisseur taisait les pires flétrissures.
À présent on croirait tous sévices absents
Tant les siècles coulant aideront la censure
Car qui veut d’un passé violent et indécent ?
Aussi on peut frémir si fermant les paupières
Se révèle un passé d'un âge évanoui.
Se révèle un passé d'un âge évanoui.
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