De la maison louée je n’ai nul souvenir
Si ce n’est des photos d’une vie envolée.
Pourtant je me souviens du bruit des hélicos
Patrouillant au-dessus dans un affreux vacarme ;
Les pales émettaient des sons inamicaux
Dont l’enfant de trois ans à chaque fois s’alarme.
Les matins subliment tous les cieux tropicaux :
L’azur et les palmiers avaient certes du charme
Mais quel abri offraient les murs de Jéricho ?
Les trompettes des morts sonnaient l’appel aux armes.
Depuis lors j’ai horreur de cet affreux boucan
Et que d’engins de mort imprégnant ma mémoire
Du Vietnam à l’Ukraine aux combats s’impliquant !
Pourtant je reconnais l’usage obligatoire
Qui sauve bien des vies ; le chiffre est éloquent
Mais le ciel d’Algérie a marqué mon histoire.
Quand vient cet hélico je ne puis m’abstenir :
A ce seul son frémit ma mémoire affolée.
A ce seul son frémit ma mémoire affolée.
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