Bah ! je me fous de tout ! Des vivants et des morts
Des calmes conseilleurs lors des journées pleureuses
Et des êtres rageurs qui me donneront tort
De déplorer des nuits envolées et heureuses !
Si on les écoutait on resterait au port
Sans affronter des mers ivres et furieuses
Sans connaître jamais les charmes et les sorts
Sans assouvir la soif de nos âmes curieuses.
Oh ! aller découvrir et s’écorcher le coeur
Sur de sournois piquants et de fausses promesses ;
Enfin noyer les nuits dans l’oubli des liqueurs
Se bercer d’illusions épris d’une faunesse
S’enivrer de l’éclat de son regard moqueur
Et dépenser tout l’or de sa propre jeunesse ;
Alors peu importe ! les morts et les vivants
Pourvu qu'on puisse vivre un émoi captivant !
Pourvu qu'on puisse vivre un émoi captivant !
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