M’enivrant des tourments
qui viendront t’assaillir,
Ruinant, à tout jamais, l’empreinte
de tes charmes
Qu’aucun nouveau
printemps de fera rejaillir !
De ce plaisir malsain, dont
tout cœur pur s’alarme,
Sans mentir, je ne puis vouloir m’enorgueillir ;
Mais sans un seul combat, sans l’ombre d’un vacarme,
J’ai senti mon esprit enclin
à l’accueillir.
La sombre part cachée, au
plus profond des êtres,
Révèle le démon que l’on
a tant proscrit,
Qui au regard de tous ne
doit jamais paraître.
Dans l’ombre ayant goûté
le moindre de tes cris,
Quand les regrets enfin
deviendront ton seul maître,
Ils n’apaiseront pas mon esprit trop aigri.
À ces amers soupirs tenant à présider
Tes tourments ne pouvant satisfaire un coeur vide.
Tes tourments ne pouvant satisfaire un coeur vide.
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