Cet éternel vaisseau - végétale
chimère ! -
Nous observe attaquant des
moulins sans raison ;
Étrange agitation propre
aux êtres primaires
Se voulant éternels et
dont l’inclinaison
Est d’asservir le monde en
bourreaux victimaires
Voulant faire du blé hors
de la fenaison.
J’ai beau humer sans fin
la fleur de l’immortelle
Je reste un passager du
vaisseau végétal :
Voilà dans mon
esprit l’idée qui me martèle.
Que reste-t-il enfin de
cet art pariétal
Et des trésors enfouis
de notre parentèle ?
Tout est hélas rongé comme l’est le métal.
Car cette énergie vaine engloutie sans compter
S'en ira à vau-l'eau avec mes mots contés.
S'en ira à vau-l'eau avec mes mots contés.
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