mercredi 23 octobre 2013

Sonnets. La Pygma-lionne

Tu n’as jamais aimé un seul de mes amis
Aucun de mes amours ni mon côté bohème
Tu n’épargnais pas plus mes tous premiers poèmes
Quel crime abominable avaient-ils donc commis

Tu poussais la cigale à devenir fourmi
Chacun de nous récolte les pauvres grains qu’il sème
Et les pygma-lionnes créent d’accablants problèmes
À se montrer soumis on ne vit qu’à demi

Le mieux peut s’avérer le pire des travers
Car un destin subi offrira moins d’ivresse
Et nos années dès lors comportent quatre hivers

Je me suis enchaîné au labeur par paresse
Et ma muse indolente a négligé mes vers
J’ai mes amis malgré ces vertus pécheresses
 Poulet-frites © Mapomme

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