On vante trop souvent les guerriers intrépides
Sans nommer des héros du morne quotidien ;
Les premiers ont quitté pour un devoir stupide
Leur foyer pour trancher un vague nœud gordien
Pour venger un cocu pour la quête cupide
D’une toison dorée ; devant les murs troyens
Ils ont quitté leur vie jusqu’ici très limpide
Et laissé leur famille isolée sans moyens.
De leur glorieuse action sont nées des tragédies
Et des lignées livrées à un funeste sort.
Les seconds ont connu des journées affadies
Des travaux dans les champs sans compter ses efforts.
Ils n’ont pas de saga par le sang enlaidie
Mais ont pris soin des leurs sans nul projet retors.
Mais ont pris soin des leurs sans nul projet retors.
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