Quand les guerriers
changent de rôle
En troussant des nymphes
lors de joyeux ébats.
Le savoureux Silène a
ouvert une école
Où on rit de l’amour
dont sans cesse on rebat
Nos oreilles lassées ;
il voudrait qu’on rigole
Que rien ne soit sacré
et sérieux ici-bas.
Pourtant s’il périssait
s’écroulerait le monde
Qu’il a longtemps tissé
pour le rendre amusant ;
Lors des cérémonies
entamant une ronde
Il dansait tout joyeux
et parfois abusant
Il menait en tous lieux
une éthylique fronde
Au sérieux de l’instant toujours se refusant.
Aède sans pleurer dis-nous toute sa vie :
Sans Silène la joie nous eut été ravie !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire