Dans un vol sans espoir
en vidant nos cerveaux
Jusqu’aux franges de l’aube
à avoir courte haleine.
Les étoiles brillaient de
leurs feux minervaux
Et au loin s’étendait la
noirceur de la plaine
Tranchant avec la mer que
l’argent fort dévot
Éclairait du reflet d'une lune bien pleine.
Je transpirais de spleen
dans l’été frémissant
En croyant le chasser jusqu’aux
froids de l’automne ;
Chasser ce mal profond
en se divertissant
N’est qu’un leurre aboli
aux feux de l’aube atone.
On rentre satisfait au
bal se finissant
La piste se vidant sur des airs monotones.
On se lève à midi le corps endolori :
Le spleen est dans la chambre et du danseur se rit.
Le spleen est dans la chambre et du danseur se rit.
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