Nous avons fait tous deux de la mort l’expérience :
Tu as perdu ta mère ô Sugetobana
Et un noyé trouvé m'a pris mon insouciance ;
L’éclat de ton regard comme fleur se fana.
Le ciel atroce et lourd augurait quelque transe
Comme s’il exprimait ma divine apsara
Le typhon qu’engendrait ta muette souffrance ;
Les arbres torturés entrelaçaient leurs bras.
Belle fleur orpheline où est passée la grâce
De nos jeunes années brisée sur les écueils
Affleurant l’océan sans présager leur trace ?
Tu as dû affronter l’épreuve du cercueil
Quand c’est du bois glacé que tes lèvres embrassent ;
Qu’y a-t-il au-delà sitôt franchi le seuil ?
Il n’est qu’au sein léger de la clarté de l’onde
Qu'on pourra ressentir des émotions profondes.
Qu'on pourra ressentir des émotions profondes.
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