Les chemins de l’automne exhalent le parfum
Des feuilles putréfiées dans les fourrés humides ;
Bientôt dans la moiteur - visions de séraphins -
Planera une brume diaphane et timide.
L’aube se vêtira d’un
mauve organdi fin
Couleur du deuil d’été teinte d’humeur torpide ;
Accablant mais festif l’été marche en défunt
Lui qui nous versait l’or et son azur limpide.
Viendront les jours pluvieux où nous irons frileux
Chacun rentrant chez lui dans ses terres lointaines
Et nous serons seulets sous des cieux nubileux.
Vite les jours s’enfuient comme eau à la fontaine
Jours festifs car sertis de moments fabuleux ;
À la fin débute la vaste quarantaine.
Dureront bien dix mois les brouillards automnaux
Avant de mettre Été en perce ton tonneau !
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