On a longtemps écrit qu’Orphée revint penaud
Des antres de l’enfer y laissant Eurydice ;
Les crédules mortels, tombant dans le panneau,
Ont cru à ce récit totalement factice.
Orphée et un ami, - l’un des meilleurs qui fût -,
Dans un moderne enfer la virent endormie ;
Du décès de la belle habité d’un refus,
Ils se résolurent à lui redonner vie.
Les gardes des enfers, n'appréciant pas ce tour,
Coururent derrière eux dans les sombres dédales,
Car nul n'avait le droit de quitter ce séjour,
Sitôt qu'on était pris d'une torpeur léthale.
Sitôt qu'on était pris d'une torpeur léthale.
Nul ne reparaissait, que ce fût juste ou pas !
« Mensonge ! » dit un sage, ayant lu des cas rares,
Où l'on avait permis de sortir du trépas,
Où l'on avait permis de sortir du trépas,
Permission dont les dieux s'avéraient très avares.
Orphée et son ami, réussissant leur coup,
Durent faire passer Eurydice pour morte ;
Le mythe du décès d'Orphée courut partout,
Durent faire passer Eurydice pour morte ;
Le mythe du décès d'Orphée courut partout,
Alors qu'ils connaissaient des joies de toutes sortes.
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