Parangon de vertu surnommée Athéna
Aucun homme n’était selon ses froids critères
Pour elle assez parfait ce qui donc l’amena
À divorcer jadis en femme autoritaire.
Son surnom répété très vite la gêna
Et la fit se fiancer à un célibataire
Crétin ambitionnant d’être élu au Sénat
Dont les pieds depuis lors ne touchaient plus la Terre.
Déesse de bronze montée sur piédestal
Elle attristait son père à trop être parfaite ;
Pour faire fondre un cœur qui semblait de métal
L’ancien mari s’en vint jouer le trouble-fête.
Rival de la vertu l’alcool lui fut fatal
Car nue dans la piscine elle se fit nymphette.
Chacun se croit parfait chevauchant la vertu :
Puis renaît un amour que l'on jugeait perdu.
Puis renaît un amour que l'on jugeait perdu.
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