Garance et Baptiste ne pourront en douter.
mardi 30 août 2022
Mythologies revisitées. De l’Éden à l’Enfer
Garance et Baptiste ne pourront en douter.
lundi 29 août 2022
Mythologies revisitées. Le grand péril envoie un secours par les toits
D'après Jean-Paul Rappeneau
Mythologies revisitées. Et si un faux Ulysse avait fait son retour ?
Celui dont les façons ne l'inquiétaient plus guère.
dimanche 28 août 2022
Mythologies revisitées. Le cigare fumant se gobergeait Silène
samedi 27 août 2022
Vers en Technicolor. Et si ce n’était vrai qu’Eurydice est bien morte ?
Sitôt qu'on était pris d'une torpeur léthale.
Où l'on avait permis de sortir du trépas,
Durent faire passer Eurydice pour morte ;
Le mythe du décès d'Orphée courut partout,
Vers en Technicolor. Dans l’ombre de l’éclipse, on peut vivre un enfer
En des temps très obscurs, mais assez peu lointains,
On n’écoutait jamais la parole des femmes ;
Qu’un époux soit violent, ivrogne et galantin,
Devait rester secret, bien qu’il se montre infâme.
Il tapait sans compter dans l’argent épargné,
Pour que sa fille, un jour, un beau métier exerce ;
Plein de whisky, sur elle, il avait dû lorgner
Sans qu’on ait deviné un amoureux commerce.
Il est des éclipses assombrissant longtemps
La mémoire récrite, où fautive est la mère,
Et les ans effaçant l’outrage dégoûtant,
C’est celle qui n’a su l’empêcher de se faire.
La honte est effacée en prenant des cachets
Et dans un déni pieux, l’amnésie mémorielle.
Si le père était mort, une enquête entachait
L’épouse qu’on ciblait sans preuves matérielles.
Un opportun décès offrait un boulevard
Pour effacer l’échec gênant le détective :
L’éclipse enfin finie, avec bien du retard,
Le soleil éclairait de neuves perspectives.
vendredi 26 août 2022
Élégies. Été, remettrons-nous en perce ton tonneau ?
Mythologies revisitées. Combien a-t-on occis d’ennemis intérieurs ?
Est-il un élixir qui des remords dispense ?
jeudi 25 août 2022
Mythologies revisitées. Du baudrier d’Orion aux feux de Cassiopée
mercredi 24 août 2022
Mythologies revisitées. À Paris, au Texas, Ulysse fut conçu
Puis s'enfonce en la nuit des contritions amères.
Mythologies revisitées. Le triste chevalier et la Mort amoureuse
D'elle il ne craindra pas le tranchant de la lame.
mardi 23 août 2022
Mythologies revisitées. Le prince de l'été et le guerrier bougon
L'amour sous un autre angle et bien plus s'engager.
lundi 22 août 2022
Mythologies revisitées. Ô Sugetobana, belle fleur orpheline
Qu'on pourra ressentir des émotions profondes.
dimanche 21 août 2022
Vers en Technicolor. En prêcheur, je guéris l’âpre fièvre de l’or
Je viens dans la vallée, sur un destrier blême,
Portant la parole du salvateur seigneur,
Prêcheur dont le col blanc est l’étonnant emblème ;
Pour tout pécheur mes colts agiront en soigneur.
L’avidité conduit à des moyens ultimes
Loin de la patience des pauvres orpailleurs ;
Tout humain âpre au gain en sera la victime,
Pour lui, ce trait étant son constant fossoyeur.
Pour que vive le juste, il faudra bien que meure
L’inique en la vallée qui impose sa loi ;
L’humble m’a accueilli en sa pauvre demeure
Et ses raisonnements semblaient de bon aloi.
Car très pur était l’or de sa claire conscience,
L’humble comptant en faire un emploi bien meilleur ;
Il avait tout subi, avec sainte patience,
Pour fonder une ville et non fouiller ailleurs.
Qu’on fasse une cité par de vraies loi régies !
J’abattrai mon courroux sur l’avide rival,
Sont le crime serait la seule stratégie ;
Puis, je repartirai sur mon pâle cheval.
D'après Clint Eastwood
Mythologies revisitées. Tout labeur importune à l’âge de la thune
Font répéter un geste ? Rendez-nous l'âge d'or !
samedi 20 août 2022
Mythologies revisitées. Faut-il une Hélène pour la guerre de Troie ?
Mythologies revisitées. Dédaignant ce qu’on eut, on veut ce qu’on n’a pas
Puis renaît un amour que l'on jugeait perdu.
vendredi 19 août 2022
Mythologies revisitées. Quand sonne midi pile
Le soin de désormais verser leur précieux sang.
Élégies. Jusqu’aux franges de l’aube
Le spleen est dans la chambre et du danseur se rit.
mercredi 17 août 2022
Vers en Technicolor. Sans trompette ou tambour, de New York à Miami
Il est des murs piteux qui protègent très peu,
Jéricho de toile, qui tombent sans trompettes ;
Guenièvre et Lancelot le savent bien tous deux,
Le leur pouvant tomber sans la moindre tempête.
Le hasard capricieux aime tout chambouler
Et soudain brocarder des destinées écrites ;
Combien de grands projets ont brusquement coulé
Recevant in fine le seul sort qu’ils méritent ?
Il la raccompagnait vers un notoire époux
Qui aux yeux de chacun n’avait aucun prestige ;
Les chemins de l’amour sont parfois aigres-doux,
Atteignant des sommets qui donnent le vertige.
Mais cette nuit passée avec ce mur tissé
Les menaient au final vers l’imparable terme ;
Sans que n’arrive rien, ce rempart hérissé,
Pour leurs chastes regards, ne tenait pas très ferme.
Un attrait a conquis, dont on s’est fait l’écho,
La fiancée ayant pris la poudre d’escampette ;
Leur hymen fit chuter un mur
de Jéricho,
De New York à Miami,
sans tambour ni trompette.
Élégies. Cigale ayant chanté se meurt venu l’été
Vivez et je serais une mouette rieuse.
mardi 16 août 2022
Élégies. Le ciment jointoyé
Seras-tu bien longtemps solide comme un roc ?
Mythologies revisitées. Il faut parfois rester sur l’île d’une nymphe
Le préservant d'un dard en rien accidentel.
lundi 15 août 2022
Mythologies revisitées. Héros seront les grands avec le sang des autres
Et s'il perd le combat des regards offensants.
dimanche 14 août 2022
Mythologies revisitées. Sans la noirceur d’un mythe une vie est plus belle
Mais ont pris soin des leurs sans nul projet retors.
samedi 13 août 2022
Élégies. L’hémorragie en vain je tentais de parer
Voyant que par la plaie chaque instant je mourais.
Élégies. Il vécut des instants qui paraîtront des rêves
Ne survivra de même un mot qui ait un prix.
vendredi 12 août 2022
Vers en Technicolor. Mourir et puis renaître
Amer fruit, la vengeance ouvre d’obscures portes :
Pour venger femme, enfant, on sème le trépas,
S’aveuglant sur le sens des crimes en cohorte,
Et tuant comme ceux que notre cœur combat.
On oublie qui l’on fut, une belle âme pure
Aimant les plaisirs simples et marnant sans arrêt ;
Si rude est le labeur et la fruste vie dure,
Quand un arpent de blé produit moins qu’on voudrait.
Il faut la trahison pour accroître la rage
Et engager alors une fuite en avant ;
Puis, on trouve un vieux chef, qui devrait être sage,
Un allié truculent bien plus qu’il n’est savant.
De l’amitié donnée, de la bonté offerte
Et la blondeur d’un champ sous le vent ondulant
Offrent de la chaleur à une vie déserte
Ainsi qu'un avenir sous le soleil brûlant.
Sous les rigueurs des temps, sous les ruines anciennes,
Git un cœur d’honnête homme abîmé par l’horreur,
Et qui, dans sa folie, fit la vengeance sienne,
Pour retrouver la paix, après bien des erreurs.
D'après Clint Eastwood
Vers en Technicolor. Sur les sombres chemins où les quêtes nous perdent
Souvent, dans une quête, un être humain s’égare
Et, monstre des enfers, n’a qu’un roc pour tout cœur ;
Le graal qu’il a guigné, à force de bagarres,
Le rend plus qu’inhumain, s’il veut être vainqueur.
Obsédé par son but, dans la nuit sombre il erre,
Sans un phare éclairant vaguement son chemin ;
Chevauchant au soleil, le froid ou le tonnerre,
Tient-il de l’animal ou bien de l’être humain ?
Pour un lopin de terre, irait-il jusqu’au crime,
Oubliant l’Évangile et les Commandements ?
Des mois durant traquant, pour toucher une prime,
Pourrait-il liquider un homme froidement ?
Il lui faut un soleil, l’éclairant dans ses limbes,
Pour retrouver son âme et le laver du sang
Qui assombrit ses mains, astre d’or qui le nimbe,
Ange égaré lui-même, en ce chemin passant.
Sa sublime candeur saurait charmer la bête
Et endormir en lui le fauve qui rugit,
La belle le poussant à délaisser la quête,
Car, par l’appât du gain, son cœur sombre est régi.
jeudi 11 août 2022
Élégies. Près d’Hekura il vit plonger des Néréides
Exposant des photos de sirènes vivantes.
mercredi 10 août 2022
Élégies. Les soleils des étés à l’ouest seront couchés
Et partis les essaims avec l'azur caché.