La certitude agit tel un violent poison,
Alors qu’un doute emplit l’âme de tolérance ;
La première citée fait florès à foison,
Tandis que le second plonge dans des errances.
La dogmatique foi assure sans raison
Que l’autre camp se leurre et vit dans l’ignorance ;
Les doutes, quant à eux, ne sont plus de saison,
Car il faut en tout point montrer de l’assurance.
Or, l’hésitation mène à des gouffres sans fond,
Paralysant l’action qui devrait nous conduire
En dehors de l’abîme où les desseins se font.
Le doute ne pourra aucunement séduire
Et l’assurance habite un suffisant bouffon
Qui ne propose rien que de tout déconstruire.
Si je pouvais verser sur ma perplexité,
Un brin de conviction, ça ne pourrait me nuire ;
Est-ce un défaut d'agir, en ayant médité ?
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