Mon avis bien tranché ne peut que s’affermir :
Le monde serait mieux sans tyrans sanguinaires.
Sans les quelques sangsues sans limite accroissant
L’indécente fortune en vain accumulée
La Terre n’offrirait pas un futur angoissant :
L’humanité verrait la science stimulée.
Bosser pour dépenser est quelque peu lassant
Car la possession est par l’usure annulée ;
Sans ces individus des fortunes brassant
Sur notre Éden les plaies se verraient jugulées !
Dans mon demi-sommeil ma conscience m’a dit
- Car j’en avais une malgré mes turpitudes - :
« Sur quoi donc est bâti ton précieux paradis ?
Dans les enfers lointains des pires servitudes
On produit les bas-prix emplissant ton caddy ! »
Bien qu’elle se fût tue je ne pus m’endormir
Comme ma conscience le faisait d'ordinaire.
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