Belle nuit onirique au dôme constellé
Si le rêve éveillé prenait soudain substance
Serait-il aussi doux que ce songe en été
Et serions-nous vêtus comme princes et reines ?
Des chevaliers de feu tels des spectres bleutés
Monteraient-ils à cru et sans tenir les rênes ?
Le bois sous quelque charme habillé de gaieté
D’ordinaire est sombre car la nuit souveraine
Étend sa mante lourde obscure à satiété
Et l’on croirait ouïr le chant doux des sirènes.
Que leurs habits ternis sous l’effet de merveilles
Luiraient d’un feu vermeil par magie ravivés.
La nuit vêt de couleurs neuves et sans pareilles
Le terne quotidien de tout charme privé
Et les espoirs muets qui en chacun sommeillent.
Que nul génie n’exauce un espoir révélé
Qui pour vivre ne doit venir à l'existence.
Qui pour vivre ne doit venir à l'existence.
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