Douze coups ont sonné à la funèbre horloge
Et s’agite la faux aux échos franc-comtois.
Le temps verse un essaim de mouches cantharides
Qui dévorent les chairs d’un trésor épuisé ;
Je voudrais chasser les causeries arides
Qui me font discourir l’esprit vaudouisé.
Que d’heures gaspillées – ô jeunesse insipide ! -
En termes redondants d’un rêve esthétisé !
Mes mots ont écumé telle l’eau des rapides
Sans assouvir l’envie de mieux poétiser.
Le vampire bientôt sur ma chair frissonnante
Posera son baiser féroce et apaisant :
Plus d’ultimes rimes riches ou assonantes.
Plus proche est le terme plus il est déplaisant :
La multitude après d’âmes vibrionnantes
Calmera-t-elle plus qu’un vide bienfaisant ?
Entendrais-je amusé critiques et éloges
Que dirons les vivants réunis sous mon toit ?
Que dirons les vivants réunis sous mon toit ?
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