Assise était la Mort sur le lit de la femme
Une lanterne en main pour trouver son chemin.
La jeune femme émue crut son heure venue
Et faillit se pâmer d’avoir vécu si peu.
« Vous venez me chercher pour m’emmener aux nues
Sans rien avoir connu de sublime ou hideux ? »
La Mort sourit trouvant la question saugrenue
Bien que n’estimant pas les propos vaniteux :
« Oui ! vous allez mourir jeune ou alors chenue
Mais aujourd’hui n’est pas ce jour calamiteux ! ».
La Mort était fourbue désormais trop requise :
« Ce soir je suis vidée car le Monde est violent !
Les antiques combats pour des terres conquises
Opposaient cent guerriers très peu malévolents !
D’amples troupes se voient au massacre soumises :
Quand mitraille et canons n’ont plus d’équivalent ! »
La Mort trouvait la guerre inhumaine et infâme
Craignant que pis encor soient celles de demain.
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