Une madone athée lascive et impudique
Danse dans mes pensées le front auréolé
Tel un serpent indien sous la flûte ludique
Tord en rythme son corps aux motifs bariolés.
Ce corps nu entrevu un mardi fatidique
Quand un vent chaud soudain s’en vint batifoler
Soulevant un rideau d’un souffle sporadique
Et exposa Lilith me laissant désolé.
Voici que hantent des pensées indécentes
Sans qu’elle soit succube et occupe mes nuits
À damner mon esprit de sa magie récente.
Ce n’est qu’une vision – et c’est bien là l’ennui - !
Pas de dépravation de caresses pressantes
Mais un rêve d’Éden et son pommier sans fruit.
Il suffit qu’un mardi le rideau du théâtre
Révèle en se levant l'éclat d'un corps d'albâtre.
Révèle en se levant l'éclat d'un corps d'albâtre.
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