Je n’avais nulle idée lorsque j’étais ado
De la voie que ma vie devrait désormais suivre ;
Balloté par les flots à l’instar d’un radeau
Sans un cap je voguais le nez dans un bon livre.
Du monde n’espérant pas le moindre cadeau
J’allais à la dérive ainsi qu’un vaisseau ivre
Empruntant une voie en candide badaud
Vers l’avenir doré mais simplement de cuivre.
Ce feu avec les ans se change en vert-de-gris
Et la voie empruntée se mesure au salaire
La baraque l’auto et tant d’amers grigris.
« Comment-suis-je embarqué à bord d'une galère ? »
Dit-on un matin laid le visage amaigri
Tout d’un coup envahi d’une étrange colère.
Ce jour-là on pressent ce qu’au fond on préfère
Et qui assurément peut seul nous satisfaire.
Et qui assurément peut seul nous satisfaire.
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