Que de rêves sont nés sur l’or marin du sable,
Sous les feux de l’été, sans savoir si demain
Le vent emporterait nos rêves périssables,
Par le soleil brûlés, oubliés en chemin.
Étaient-ils aussi vains, piteux ou méprisables
Pour ne pas mériter un profond examen ?
La vague effacera, calme et inépuisable,
L’empreinte de nos pas et des rêves humains.
Ils s’avéraient pourtant assez peu chimériques :
Pour les réaliser il suffit d’être deux,
Sans avoir demandé la Lune ou l’Amérique.
Ils n’étaient pas, je crois, stupides ou coûteux,
Ni le fruit d’un esprit quelque peu hystérique :
Juste de ces projets se contentant de peu.
Mais nos rêves ne sont qu’illusions et chagrins
Que la brise emporte loin de nous grain à grain.
Que la brise emporte loin de nous grain à grain.

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