Le froid descend des monts me donnant des frissons
Tandis que me captivent les astres qui scintillent ;
Que de soleils lointains tremblent à l’unisson
Titans du sombre abîme où ils semblent vétilles !
Pour une étoile en vie combien sans rémission
Ont vu leur vie soufflée comme au vent la brindille ?
Ce conflit n’admet pas la moindre reddition
Des mondes disparus pour une peccadille.
Je vois donc dans un feu qui frémit dans les cieux
Tous ceux qu’on a aimés mais qui sans espoir dorment
Emportant avec eux des souvenirs précieux.
Est-ce un langage abscons que ces clignements forment
Un ultime conseil d’un parent silencieux
Qui traverse l’espace et comble un vide énorme ?
D’antan naît ce frisson fait d’instants inouïs :
Les paradis perdus qui nous ont éblouis.
Les paradis perdus qui nous ont éblouis.
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