Si au pied d’un sapin suffisait un seul vœu
Pour du monde chasser la guerre et la famine
Des dangers si nombreux l’ôter par les cheveux ;
Un seul souhait d’enfant qui vers les cieux chemine !
Combien d’espoirs jadis confiés au coin du feu
Partirent en fumée - encens de nos chaumines -
Sans leurs ailes salir dans le conduit suiffeux
Sans que nul n’en fit cas ou bien les examine ?
Seraient-ils retombés tout au pied du sapin
Aiguilles de janvier quand est finie la fête
Sans la sève du rêve sans leur parfum alpin ?
Le sapin qu’on enlève affirme la défaite
De nos espoirs amers rayés des calepins
Aucun enfant n’étant par ses rêves prophète.
L’An nouveau de nos vœux in
fine a raison
Sauf la famille unie à table à la maison.
Sauf la famille unie à table à la maison.
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