Se propage un virus, de façon planétaire :
On ne peut expliquer d’où sourd la soif du mal,
Gouvernant, peu à peu, un humain ordinaire
Et inondant l’esprit d’un instinct animal.
À peine a-t-on trempé ses lèvres dans la coupe
Où se trouve mêlée une once du poison,
Fléau de l’ambition,
que tangue la chaloupe ;
La soif fait commettre des meurtres à foison.
Règnent les dynasties sur des troupes sanglantes
Et se hisse en tous lieux leur étendard carmin,
Tandis que se répand cette flamme aveuglante,
L’inextinguible soif du paroxysme humain.
Les plus probes esprits sont atteints de folie
Et la fièvre s’étend prospérant en vigueur ;
Facile est le chemin et la foi abolie,
Quand les lois sont conçues sans la juste rigueur.
Pris dans le clair-obscur, le corrompu intrigue
Dans la profonde nuit désormais l’habitant ;
Qu’un brin d’humanité ressurgisse et irrigue
L’esprit empreint de mal d’un acte pénitent !
vendredi 29 juillet 2022
Vers en Technicolor. D’où sourd la soif du mal ?
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