J’avais de grands rêves plein les yeux plein le cœur
Et les poches bourrées des avenirs possibles ;
Les espoirs pour l’esprit sont divines liqueurs
Un alizé menant au tropique indicible.
Mes continents lointains n’avaient pas ces langueurs
Des humides forêts aux singes non visibles ;
Abordable tout but avec franche rigueur
L’eut été si un seul parut irrésistible.
Bon en bien des choses je n’excellais en rien
Me perdant en chemin en faillibles errances ;
Tel Ulysse vingt ans j’ai recherché le mien
Tout ça pour revenir à ma prime espérance.
Dans ma navigation sans conteur homérien
J'ai vécu quelques vies qui ont nourri mes stances.
J'ai vécu quelques vies qui ont nourri mes stances.
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