Ta retraite en des
murs pour de nouveaux acquis ?
Tu pourrais méditer dans
le silence austère
Plutôt que de flâner
à travers ton maquis ! »
Vous me la baillez belle
ô conseiller mystère !
Si des murs en pierres
pour prier sont requis
Matines et complies ou
l’eau du baptistère
Ne seront pas chez moi
en un terrain conquis !
Au couvent tel un glas la
cloche des offices
Faisant trembler
d’effroi nuit au recueillement
Qu’on est censé trouver
en ce pieux édifice ;
Méditant seul chez moi
sans agenouillements
Laissez-moi donc compter
à mon seul bénéfice
Les douze pieds des vers sans saints bredouillements.
J’ai bossé quarante ans qui sont grand sacrifice :
Que les ans me restant soient pour l'éveillement !
Que les ans me restant soient pour l'éveillement !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire