Murs et sol envahis par la
végétation :
En tous lieux la forêt
étend ses griffes vertes
Absorbant sans répit la
moindre habitation
Désertée. Aussitôt à la
forêt offerte
La place des humains sans
nulle hésitation
D’arbres et de buissons
voit compensée sa perte ;
La maison de Cortès où
plane la passion
Née de l’or que cherchaient des conquérants avides
Se trouve dévorée parmi les frondaisons
Et racines goulues dans les lieux laissés vides.
Le rêve de trésors maître des déraisons
Perdit les équipées de guerriers impavides
Dans un dédale obscur gorgés d’exhalaisons.
Conquistadors d’un jour des tropiques torrides
Jamais n'a pu partir votre ample cargaison.
Jamais n'a pu partir votre ample cargaison.
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